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 &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS.

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Dolores Veccino

Dolores Veccino


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MessageSujet: &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS.   &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS. EmptyJeu 5 Mar - 23:01

&_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS. 23105767



« Bonjouuuuur ! »


    E n disant cela, Dolores Veccino ne s'adressait à personne en particulier. Juste au ciel, à la mer, au soleil et aux oiseaux. La demoiselle venait tout juste de se réveiller en entendant une vague plus puissante que les autres se briser en arrivant sur la plage. Car c'était bien là qu'elle se trouvait, en ce début de matinée au temps prometteur. Dolores n'avait pas installé son abri près de ceux des autres adufants. Elle les trouvait trop bruyants... Avec eux, plus moyen d'entendre le ressac de la mer ! Il n'en avait pas fallu plus à notre jeune demoiselle pour établir son abri plus loin, dans un coin isolé d'où elle pouvait voir à la fois la mer et la forêt. Elle avait en effet fait attention à ne pas construire sa cabane trop bas sur la plage. Juste histoire de ne pas se réveiller avec les pieds dans l'eau.... * Il est encore tôt * pensa Dolores en remarquant la position du soleil dans le ciel. Pensez-vous que notre jeune italienne allait, cette réflexion faite, se tourner de l'autre côté et continuer à dormir ? Mais non, voyons ! Dolores n'était pas du genre à faire la grasse matinée. La demoiselle se mit immédiatement debout, ce mouvement brusque ayant pour effet de la faire un peu papillonner des yeux. Elle ignora ce petit vertige, et, pleine d'entrain, piocha dans son sac de quoi s'habiller aujourd'hui. Elle choisit un pantacourt noir et un débardeur blanc, qu'elle enfila sans plus attendre, impatiente d'aller se promener sur la plage. Ses yeux ambrés pétillants d'excitation, elle sortit de sa cabane de fortune, chassant sans le vouloir un oiseau étrange qui s'était posé non loin de là. Dolores le regarda s'envoler puis exécuter des pirouettes dans le ciel. Après les quelques minutes que dura cette observation, l'adufante fit plusieurs pas sur le sable chaud. Elle ne savait pas si c'était l'énergie du matin, le fait qu'elle se trouve à Neverland, ou le fait d'avoir la plage pour elle toute seule ce matin, mais soudain elle ressentit une irrépressible envie de courir.


    A lors puisqu'elle en avait envie, elle courut. Un long moment, mettant une distance assez considérable entre son point de départ et elle. Cela lui importait peu, elle était sûre de retrouver son chemin. Non pas parce qu'elle avait semé des cailloux -ho, on est pas dans le Petit Poucet là, on est à Neverland- mais parce que depuis qu'elle était là, Dolores avait entrepris de longues balades, se découvrant une passion pour l'exploration. Ainsi donc, la plage, où elle passait le plus clair de son temps, n'avait plus de secret. Ni pour Matthias, d'ailleurs. Qui était donc ce Matthias ? Tout simplement un ami de la jeune italienne et certainement celui avec qui elle passait le plus de temps ici. Dolores aimait bien être en sa compagnie car il lui ressemblait assez. Doté de la même joie de vivre et de la même énergie, c'était un farceur toujours prêt à faire des blagues. Et à lancer des défis. Leur passe-temps favori, à eux deux. Cela avait commencé par une course sur la plage, et ça avait continué de la façon la plus naturelle qui soit. Et comme ils étaient ce qu'ils étaient, je veux dire des adolescents -pardon, des adufants- le jeu prenait parfois une tournure séductrice. Qui plaisait à l'un comme à l'autre. Dolores secoua sa chevelure brune. Elle venait de se laisser tomber sur le sable, et ses cheveux en étaient parsemés. Elle sourit, heureuse de se trouver là, même si c'était seule. Matthias, qui par un hasard incroyable, parvenait toujours à la retrouver, viendrait peut-être la voir. Miss Veccino sourit une nouvelle fois à cette idée. Elle ne savait pas réellement ces sentiments à l'égard du jeune homme -en effet, est-on capable d'aimer quand on n'a pas été aimé ?- mais ce dont elle était sûre, c'est qu'elle s'amusait vraiment bien avec lui. Elle n'avait pas envie de se prendre la tête à définir ce qu'était Matthias pour elle... Sinon elle allait finir comme les autres adufantes, dont les histoires d'amour abracadabrantesques la faisaient bien rire. Contente de sentir le soleil réchauffer sa peau, Dolores ferma les yeux. Qu'elle se sentait bien, à Neverland !
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Matthias T. Lawrence

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MessageSujet: Re: &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS.   &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS. EmptyJeu 5 Mar - 23:28

    &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS. 3


    ▬ rah ! mais vous avez pas envie de me foutre la paix un peu ?

    pauvre, pauvre matt. cela faisait maintenant plusieurs jours qu'il était installé à neverland, et pourtant, il ne semblait toujours pas s'habituer. enfin, si. dans un sens. au départ, au début de tout, lorsque matthias avait décidé de s'embarquer dans cette idée d'échange scolaire, c'était pour être libre. sortir de chez lui, vivre. parce qu'il n'avait jamais vraiment eu la chance de le faire. parce que ses parents lui avaient toujours dit qu'il était trop bien pour le monde extérieur. que sa place était dans la haute de londres, et nulle part ailleurs. que diraient-ils aujourd'hui, s'ils savaient où il était rendu ? au beau milieu de nulle part, sur une île où les pirates, les indiens et les fées coexistaient... ouais, les fées. il s'était pratiquement étouffé lorsqu'on lui avait raconté qu'il y en avait bien sur cette île, et lorsqu'il avait voulu répliquer que les fées n'existaient pas, on l'avait plaqué par terre pour le faire taire. résultat : il avait mal dans le dos depuis des jours et sa peau autrefois parfaite présentait désormais quelques écorchures que les branches qui trainaient au sol ne s'étaient pas gênées pour lui faire.

    de son coté, matthias avait eu la mauvaise idée de faire son campement près des autres. tout simplement parce qu'il ne voulait pas se réveiller perdu un matin et devoir marcher des heures pour trouver un endroit où il trouverait vie. en fait, il ne voulait surtout pas tomber sur des pirates ... ou des indiens, à risque de terminer sa vie sur un bûcher ou encore à devoir sauter en banc d'une planche. ouais, il en avait de l'imagination, ca c'était certain. il s'était fait tous les scénarios possibles dans sa petite tête avant de se coucher cette semaine et encore aujourd'hui, il trouvait le moyen d'avoir d'autres idées complètement déjantées sur comment sa vie aller se terminer à neverland. pauvre petit mattichou. se voyant dans l'obligation de se lever lorsque les autres adufants commencèrent à sortir de leurs abris, mattichou poussa un râlement qui malheureusement, se fit très mal entendre. décidemment, il n'aurait pas d'autre choix que de se lever comme tout le monde. s'allongeant le bras pour saisir ses bagages, il en sortit un short et un chandail blanc, à encolure en v, enroulant un foulard rouge écarlate autour de son cou. il avait beau être au milieu de nulle-part, mais avoir du style n'était pas à mettre de coté.

    bougonnant un peu, il sortit de son abri et s'empressa de déguerpir de ce campement, avant d'en assomer un. il ne savait pas comment voir les autres adufants autour de lui. bien qu'il s'entendait avec la plupart d'entre eux, étant considéré comme le bouffon de la bande - ce qui ne faisait pas vraiment changement - il ressentait toutefois cette impression de ne pas vouloir exactement les mêmes choses qu'eux. si certains se plaignaient à longueur de journées qu'ils voulaient retourner chez eux, matti, lui, désirait plus que tout rester à neverland. parce que plus que jamais, il était libre. ses pas le menèrent inconsciemment à la plage, endroit qu'il avait l'habitude de fréquenter dernièrement. c'était son refuge. leur refuge, à lui et à Dolores.

    Dolores Veccino. elle était la première personne que matthias avait croisé en arrivant à neverland. la première avec qui il avait parlé. malgré leurs origines très différentes, ils s'étaient rapidement entendus et aujourd'hui, il considérait cette jolie italienne comme une très bonne amie à neverland. certainement la seule qu'il pouvait vraiment mettre dans cette catégorie. parce qu'ils étaient proches. très proches. matthias n'avait jamais vraiment eu de relations dans ce genre auparavant. elle lui ressemblait beaucoup, comme s'il s'était trouvé un double. seulement, leurs personnalités si semblables menaient souvent à une certaine rivalité, qui s'en terminait toujours par des défis lancés dans le but de savoir qui capitulerait en premier. étonnamment, ce jeu s'était un peu développé dans un sens auquel matti ne s'était pas vraiment attendu. autant cela commencait par des défis complètement déjantés, que souvent, cela se terminait par un jeu de séduction, à savoir qui se laisserait emporter par le désir en premier. chose qui n'était pas encore arrivée, puisque pour certaines raisons, différentes à tous les coups - soit ils se faisaient interrompre par d'autre élèves, soit on venait leur tenir compagnie - ils avaient du arrêter. pourtant, malgré le fait que cela rende leur relation très bizarre, cela ne les avaient pas empêcher de recommencer à tous les coups, comme si c'était naturel qu'il en vienne ainsi. pourtant, matthias ne pouvait toujours pas mettre le doigt sur ce qu'il ressentait vraiment pour Dolores. il n'était pas un spécialiste des relations après tout. il n'avait jamais eu la chance de fréquenter des jeunes de son âge avant ses 15 ans, toujours confiné à chez lui et à sa cour arrière.

    il savait qu'elle serait là. c'était peut-être pour cela qu'il s'Était inconsciemment trainé jusqu'à la plage. un fin sourire se dessina sur son visage lorsqu'il l'apercut, se tenant sur le sable chaud. il n'en prit pas beaucoup à matthias pour lui même enlever ses souliers et aller plonger ses pieds sur la plage, histoire de sentir chaque grain de sable entre ses orteils. une sensation qui ne lui déplaisait pas vraiment, au contraire. il adorait cela. s'approchant de son amie en silence, il parvint à être assez proche pour s'agenouiller près d'elle et aller foutre sa tête de blond juste au-dessus de son visage. ses yeux clairs la dévisagèrent longtemps, juste avant qu'il ne se décide à prendre la parole.

    ▬ t'as pas besoin de te faire bronzer. laisses un peu de soleil pour les autres.
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Dolores Veccino

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MessageSujet: Re: &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS.   &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS. EmptyVen 6 Mar - 1:14


      ▬ t'as pas besoin de te faire bronzer. laisses un peu de soleil pour les autres.


      I l était là. Elle l'aurait parié. En entendant des pieds fouler tout près d'elle le sol instable, elle s'était doutée que Matthias s'approchait d'elle. Cependant, n'entendant plus rien par la suite, Dolores avait cru qu'elle s'était trompée. Que le bruit qu'elle avait entendu n'avait été produit que par un animal quelconque. La jeune italienne n'avait donc pas ouvert les yeux, continuant de laisser ses pensées dériver tandis que le soleil la réchauffait. Mais soudain, une voix claire et forte s'était fait entendre, et tout de suite après Dolores avait ouvert les yeux, découvrant un visage d'ange blond à quelques centimètres au-dessus d'elle. Malgré le bond que son coeur fit, la demoiselle réussit à ne pas se redresser d'un coup, par pur instinct. Le seul signe visible de sa surprise fut son poing droit qui s'enfonça dans le sable. Remise après quelques secondes de ses émotions, Miss Veccino releva enfin ce que Matthias venait de lui dire :


    « Je ne bronze pas... Je t'attendais, figure-toi ! Tu as encore attendu que ce soit les autres qui te réveillent, c'est ça ? Ou bien tu as passé une nuit mouvementée ? »


      U n sourire malicieux enfin peint sur ses lèvres, la brunette alla planter son regard dans celui de Matthias. L'ambre de ses yeux rencontra l'azur de ceux de son interlocuteur et Dolores, après quelques secondes, roula sur le côté, s'asseyant en tailleur à quelques centimètres de son point d'origine. Elle n'attendait pas de réponse à la question qu'elle avait posée. Elle connaissait déjà la réponse. Tout comme elle connaissait Matt', depuis un moment déjà. Le jeune anglais la regardait fixement, n'ayant pas bougé. Un autre sourire étira les lèvres de l'adufante. Elle était réellement heureuse de voir son ami -appelons comme ça le lien étrange qui les unissait- et le fait qu'il ait failli lui provoquer une crise cardiaque ne changeait rien à cela. Bien au contraire, en fait. Ressentir des émotions fortes, c'était ce que l'italienne appréciait lorsqu'elle était avec le jeune homme. Repousser à chaque instant un peu plus les limites. Celles de ses capacités physiques, mais également celles de sa résistance au désir. Cela l'amusait grandement -oui, amusement, c'était le mot... enfin, elle croyait. D'ailleurs, rien que d'y penser, elle avait envie de (re)commencer. Seulement... Non ! N'allez pas croire que Dolores hésitait. Ce n'était vraiment pas dans sa nature. En réalité, elle manquait juste d'inspiration. Quel défi pouvait-elle bien lancer à Matthias ? Tout en réfléchissant, elle rétrécit l'écart présent entre deux, juste qu'à ce que sa tête vienne effleurer ses genoux, puisqu'il était accroupi. Elle leva alors les yeux vers le jeune homme, et un air faussement embêté sur le visage, elle dit en toute spontanéité :


    « J'm'ennuie... Qu'est-ce qu'on fait ? »


      C ette réplique ressemblait tout à fait à ce qu'aurait dire une petite fille à un camarade de classe, dans la cour d'une école. Tout les deux ressemblaient à des enfants. Mais après tout, en étaient-ils si différents ?
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    Matthias T. Lawrence

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    MessageSujet: Re: &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS.   &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS. EmptyVen 6 Mar - 1:48



      Le sourire de Matt s'étira encore plus, jusqu'à ce qu'il dévoile ses dent parfaitement alignées, d'un blanc éclatant, en entendant la réplique de son amie. Elle l'attendait ? Hé bien, pour une surprise, ca s'en était toute une. en fait, il savait très bien - tout comme elle apparemment - qu'il aurait été la rejoindre dans le temps de le dire, peu importe où elle aurait été sur l'île, quelques minutes après s'être levé. parce que la compagnie de personne d'autre sur l'île ne l'intéressait si ce n'était pas celle de Dolores. il n'aurait su expliquer pourquoi. peut-être parce qu'il avait l'impression de la connaître, d'être connu et compris également, lorsqu'il était à ses cotés. et ce, même s'ils n'étaient tous les deux que sur cette île depuis quelques jours. le rapprochement s'était fait si rapidement qu'il en étourdissait encore un peu notre matti, qui n'était pas très habitué à se faire des amis. pour lui, rester seul sur cette île aurait été tout ce qu'il y a de plus normal, ayant toujours eu l'habitude qu'il en soit ainsi. après tout, vivre confiné à sa villa londonienne pendant quinze années complètes mènent inévitablement à aimer la solitude.

      ▬ tu m'attendais ? je pourrais le prendre comme un compliment. j'ai toujours su que ma compagnie t'étais indispensable pour avoir une bonne journée.

      oula ! il était à coté de la plaque le matti ! ou bien il s'était cogné très fort la tête en se levant ce matin là. ou bien peut-être aucun des deux. c'était bien lui ca : lancer n'importe quoi, quitte à avoir l'air d'un prétentieux fini ou d'un vantard, histoire de faire réagir les gens face à ses bêtises. parce qu'un farceur ne peut pas s'empêcher de faire rigoler la gallerie, ou tout simplement de provoquer. il aimait ca, provoquer. savoir que les autres avaient entendu ce qu'il avait dit et qu'ils avaient une réaction qui pouvait, d'une manière ou d'une autre, le faire rire un peu. malgré tout, ce n'était jamais dans un but méchant, au contraire. n'importe quelle bêtises, peu importe ce qu'elle soit, lorsqu'elle sortait de la bouche de matthias taylor lawrence n'était nullement sérieuse. d'ailleurs, il ne se rappelait pas avoir été très très sérieux depuis son arrivée ici. tous les autres étudiants de son âge étaient tellement accablés par leur situation qu'ils en devenaient parfois déprimant. matthias se considérait comme le sauveur qui venait apporter un petit brin de rigolade dans cette mésaventure. car il était bien persuadé qu'aucun avion ne passerait pour les sauver et ce, même s'ils écrivaient s.o.s. dans le sable. apparemment, cette île semblait être complètement isolée du reste de la terre. comment le savait-il ? lui-même l'ignorait. mais il avait réussit à supposer que si des fées et des pirates vivaient sur cette île, c'était bien parce qu'ils n'étaient pas au même niveau de technologie qu'eux. même qu'il se demandait s'il y avait bel et bien un certain niveau de technologie.

      il n'en prit pas longtemps à la jolie brunette pour se ressaisir lorsqu'il fit son entrée. heureusement, il était certainement trop concentré à la regarder dans les yeux et à maintenir le contact visuel qu'il ne remarqua pas son petit poing se refermer brusquement dans le sable. la tête de son amie se posa tout près de ses genoux et matti sourit face à ce rapprochement. c'était rendu inévitable, entre eux. comme s'ils étaient rendus accro à ce petit jeu de séduction, comme si c'était devenu naturel qu'ils soient aussi proches. malheureusement, matthias savait très bien que de simples amis n'agissaient pas de la sorte. il essayait comme il pouvait de mettre le doigt sur le mot qui qualifierait certainement leur relation, mais cela lui échappait encore. il se contentait alors de continuer, ayant toujours en tête l'impression qu'il lui manquait quelque chose dans tout ça. mais quoi ? alors là, il n'en savait rien du tout.

      elle s'ennuyait ? le sourire de matti devint alors plus paisible et instinctivement, il porta sa main aux cheveux de Dolores, histoire de replacer une petite mèche qui lui tombait dans le visage, derrière ses oreilles. c'était de petites attention du genre qui venait toujours à les perdre, il en était parfaitement conscient, mais il ne pouvait s'empêcher de le faire quand même.

      ▬ tu as fait fuir tous les oiseaux.

      il laissa entendre un léger rire, pour lui-même. c'était une constatation, plutôt qu'une question. comme une évidence, sans pour autant être un reproche. parce que oui, ils aimaient bien tous les deux, courir sur la plage et crier à s'en époumoner, histoire de voir les oiseaux prendre peur et voler vers le bateau pirate, qu'on apercevait de la plage. d'ailleurs, il se demandait toujours ce qui se passait dans ce bateau. on aurait plutôt dit une épave, et non quelque chose sur qui des gens vivaient. il sentait que cette île leur cachait encore bien des choses et il aurait aimé toutes les découvrir à l'instant même, mais il savait très bien que le suspense n'y serait plus s'il venait à percer le secret de cette île. parce que rien n'était normal ici.
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    Dolores Veccino

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    MessageSujet: Re: &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS.   &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS. EmptyVen 6 Mar - 15:15

      S on sourire. Certes, elle le connaissait depuis peu de temps, mais ils avaient tellement passé leurs journées ensemble qu'elle en était venue à le connaître par cœur. Elle savait distinguer ses sourires contraints de ses sourires joyeux, ses éclats de rires de ses moments d'ironie pure. Et cela lui plaisait incroyablement. Dans son souvenir, Dolores n'avait jamais si bien cerné quelqu'un autant qu'elle cernait Matthias. Certes elle avait eu de nombreux amis et amies, avec qui elle avait passé de bons, voire très bons moments, mais sans jamais partager une complicité comparable. Elle le comprenait et il la comprenait, pour la simple raison qu'ils n'étaient guère différents l'un de l'autre. La demoiselle n'aurait jamais pensé rencontrer quelqu'un d'aussi déjanté qu'elle. En général, elle était le bout-en-train d'un groupe, celle qui faisait rire tout le monde et qui d'une manière ou d'une autre mettait l'ambiance. Maintenant, elle avait comme qui dirait trouvé un rival. Pas un rival dans le mauvais sens, mais plutôt quelqu'un qui la poussait à faire mieux à chaque fois, à trouver la blague la plus drôle, à courir le plus vite, à faire le geste le plus charmeur. En même temps que leur amitié, s'était développé entre eux une sorte de compétition qui ne connaissait pas de répit, un jeu de tous les instants qui ravissait l'intrépide italienne. C'était parce qu'à présent elle, tout comme lui, ne pouvait guère se passer de cela, que Dolores s'était rapproché du jeune anglais, effleurant d'abord ses genoux de ses cheveux puis y appuyant sa tête. Elle avait ensuite déclaré qu'elle s'ennuyait, cette phrase cachant sans aucun doute derrière ses mots un défi, dont les termes étaient encore flous.


      C omme l'italienne s'en doutait et l'espérait, ce fut sans peine que Matthias saisit la portée de ses mots. Avec douceur et délicatesse, il vint prendre une mèche qui se trouvait devant son visage, allant la replacer derrière son oreille. Sans trop le montrer, Dolores ressentit un léger frisson la parcourir sous l'effet de ce geste. Fronçant légèrement -presque imperceptiblement- les sourcils, la jeune fille se dit qu'une première approche telle que celle-là ne devait pas lui faire tant d'effet. Retenir son désir, c'était ce qui le faisait enfler plus encore. Tandis qu'il parlait, Dolores posa son regard sombre sur le visage de Matt'. Elle avait fait fuir tout les oiseaux, apparemment. Ce qu'il venait de dire fit rire Matthias, lui rappelant sans doute comme à Dolores un souvenir commun. Enfin, quand je dis un souvenir... Je veux dire plusieurs. L'adolescente ne comptait plus le nombre de fois où le jeune homme et elle avaient couru sur la plage, criant aussi fort qu'ils le pouvaient et regardant avec une satisfaction suprême les oiseaux s'envoler à cause d'eux. Pour Dolores, cette satisfaction était aussi mêlée d'une sorte d'envie. Depuis bien longtemps déjà, depuis qu'elle avait vu une hirondelle s'envoler dans le jardin de sa tante, elle avait ressenti le désir puissant de voler à son tour.


      C e qui était impossible dans leur monde ne l'était pas à Neverland. En effet, Miss Veccino avait entendu des adufants parler d'enfants perdus qui, une fois que les fées les avaient saupoudrés d'une certaine poussière, planaient dans le ciel avec une aisance incroyable à voir. Dolores s'était juré qu'un jour, elle essaierait. Peut-être en compagnie de Matthias, si celui-ci le souhaitait. Et elle volerait plus haut que lui... Mais pas aujourd'hui. Après tout, ils avaient tout leur temps. Les possibilités qu'ils puissent retourner dans le monde réel -car Dolores était certaine qu'ils n'y étaient plus- étaient pratiquement nulles. Alors rien ne pressait, pas vrai ? Revenant aux oiseaux que Matthias avait dit qu'elle avait fait s'envoler, elle leva la tête vers le ciel, n'en voyant aucun. Ils s'étaient sûrement dispersés, depuis le temps. Alors, se tournant un peu de façon à ce que son visage soit en face de celui de Matt', elle souffla :


    « Ah bon ? Je n'ai rien remarqué...»


      E lle lui sourit d'un air candide, faisant apparaître de petites fossettes aux coins de sa bouche. Cette fois elle appuya sa tête contre l'épaule de Matthias, ses cheveux bruns allant chatouiller ses bras. Doucement et petit à petit, Dolores avait réussi à contrôler les battements de son cœur. Elle était maîtresse de la situation. Pour l'instant.
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    Matthias T. Lawrence

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    MessageSujet: Re: &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS.   &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS. EmptyVen 6 Mar - 19:44



      la notion du temps lui échappait constamment depuis qu'il était arrivé à Neverland. en fait, il n'aurait su dire quel jour de la semaine on était, ou encore l'heure exacte à laquelle il était. tout était tellement étrange sur cette île. son portable ne fonctionnait plus, aucun réseau dans le coin, et il n'avait pas vraiment envie d'essayer d'aller grimper dieu-savait-où pour essayer d'avoir ne serait qu'un peu de connexion. et puis, même dans ce cas, qui sait, peut-être y avait-il un décalage horaire. il ne savait même pas où il se trouvait exactement, bien que plusieurs s'entêtaient à dire que cet endroit s'appelait bel et bien Neverland. ouais bon, pour avoir toujours été élevé très strictement, pour avoir du grandir plus rapidement que les autres jeunes hommes de son âge, par l'absence de ses parents, matthias avait encore un peu de difficulté à se laisser embarquer dans ce monde ... comment dire. magique ? oui, c'était bien ça. on ne pouvait pas le voir autrement. mais comment de fois ses parents lui avaient assurés que la magie, ca n'existait que dans les contes de fées ? que la magie ne lui viendrait jamais en aide ? rah, il ne les comptait même plus, puisqu'à force de se le faire dire par son père, il avait cessé d'y croire pour ne pas lui faire déshonneur. lorsqu'on est petit et que vos parents vous ignore, vous faites tout pour les rendre fiers, pour qu'ils vous accordent ne serait-ce qu'un peu d'attention. par conséquent, vous vous efforcez de penser comme eux.

      enfin, ce temps était révolu. matthias le savait très bien. il était là. assis sur la plage d'un monde dont il ignorait tous les secrets. prêt à repartir à zéro. comme si tout irait mieux. parce que c'était ce dont il était persuadé par-dessus tout notre matti. il avait ses idéaux et il avait enfin l'impression qu'il n'aurait plus aucune barrière pour les réaliser. vivre, vivre libre et sans rien ni personne pour vous dire quoi faire. ça, c'était la belle vie. la vraie vie. la vie que matthias s'était toujours imaginée, un peu plus jeune. en beaucoup plus imagée, certes, parce que son imagination avait toujours grandement fonctionné lorsqu'il était plus petit. pourtant, il avait l'impression que la barrière entre l'imagination et la réalité était beaucoup moins haute sur cette île. était-ce vraiment possible que tout ce qu'il ait pu voir jusqu'à présent soit sa nouvelle réalité ? un sourire se forma sur son visage à cette idée. et puis, il avait tout ce qu'il voulait maintenant, non ? inévitablement, ses pensées se tournèrent vers Dolores. cette jeune fille qu'il pouvait officiellement considérer comme sa première amie. parce que c'était bien la première qui le comprenait vraiment. il n'avait pas l'impression qu'il devait se casser la tête avec elle. au contraire. il n'avait pas besoin d'être quelqu'un d'autre ou encore de devoir expliquer tout ce qu'il faisait. les choses venaient comme elles venaient, point final. et ça, c'était ce qu'il aimait. parce que les histoires à dormir debout et les explications à ne plus finir pour chacun des gestes que vous posez, alors là, il ne supportait pas vraiment.

      ▬ tu aurais du m'attendre.

      sa voix se faisait calme et posée. on était loin du petit Matthias toujours extraverti, mais il n'était pas bien loin. juste... plus calme. plus détendu. parce qu'il n'était jamais sérieux. il était rare que Matthias faisait voir cette facette de lui. en fait, il ne se montrait jamais sérieux, devant qui que ce soit. il détestait cela. il s'était forgé un caractère et était bien décidé à le tenir jusqu'au bout et ce, même si par moment, il devait se forcer pour jouer un rôle. parce que quelqu'un qui sourit toujours ne va pas toujours forcemment bien. il est tellement facile de cacher à peu près n'importe quoi, avec un simple sourire. en ne contractant que quelques muscles. et voilà ! le tour est joué ! on apprends à manipuler ce genre de mimiques avec le temps.

      contre toute attente, Dolores vint poser sa tête contre l'épaule de Matthias. ce dernier la regarda de ses yeux clairs pendant quelques secondes, ne réagissant pas, ne disant rien. comme s'il était fait de marbre. puis, son visage qui avait soudainement viré au neutre, laissa paraître un fin sourire, pendant que son bras allait entourer les épaules de la jeune femme, la rapprochant ainsi de lui par le fait même. sa main alors posée sur l'épaule de la brunette la caressa doucement, avant que son autre viennent doucement caresser sa joue du revers, avant qu'il n'y pose complètement sa paume un peu trop grande pour le visage fin de Dolores.

      ▬ peut-être qu'ils vont revenir.

      quelle phrase inutile ! Matthias savait très bien qu'à cet instant, ni les oiseaux ni rien autour d'eux n'aurait d'importance. pourtant, il sentait le besoin de laisser voir le contraire, juste pour jouer l'innocence un peu. feindre de ne pas savoir ce qui en était vraiment. parce qu'au fond, il ne savait pas vraiment s'il voulait avoir une explication claire à leur relation.

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    Dolores Veccino

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    MessageSujet: Re: &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS.   &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS. EmptySam 7 Mar - 14:15



    [...] PARCE D'EXPLICATION, IL N'Y EN AVAIT PAS.

      D u moins pas pour l'instant, pas du point de vue de Dolores. Une explication, une raison à leur comportement, une réponse à leurs questionnements sur leur relation, il y en avait peut-être une. Toujours est-il qu'ils ne l'avaient pas trouvé. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, cela ne les empêchait pas de dormir. Ni Matthias, ni son amie n'étaient du genre à faire des nuits blanches, à retourner dans leurs têtes leurs sentiments afin d'y trouver une interprétation. Non, eux, ils vivaient juste au jour le jour comme ils l'entendaient, profitant de l'instant présent et de la présence de l'autre à leurs côtés. Carpe Diem, hein... C'était une des premières fois -pour ne pas dire la première- que Dolores pouvait réellement agir comme bon lui semblait, sans se heurter à l'incompréhension de ses interlocuteurs et camarades. Elle le pouvait car, la plupart du temps, Matthias agissait de la même manière qu'elle. Parfois même d'une façon encore plus déjantée... Ce qu'il la faisait rire ! Miss Veccino, un peu avant de poser sa tête sur les genoux de Matthias, écouta le jeune homme lui parler. Lui reprocher de ne pas l'avoir attendu pour effrayer les oiseaux. Si tant est que l'on pouvait qualifier cela d'un reproche... Le ton était doux, absolument pas brusque ni empreint de rancune. C'était le genre de remontrances qu'un papa trop gentil faisait gentiment à sa fille... Du moins, ce fut l'idée qu'en eut Dolores, car après tout, elle n'avait jamais connu son père -pas plus que sa mère- et ne pouvait se proclamer experte en relations familiales. Cette réflexion faite, la jeune italienne constata avec une surprise mêlée de joie que Matthias semblait plus calme qu'à l'accoutumée, s'éloignant de son image de farceur en montrant davantage de condescendance. Mais son amie savait que le Matthias fou-fou, celui qu'elle avait vu aux premiers abords, était toujours là quelque part dans le corps de son ami. Savoir que Matthias pouvait montrer deux facettes si différentes de sa personnalité avait d'abord étonné Dolores. Mais elle s'y était rapidement habituée, et avait appris à composer avec.


      S ouriante, l'italienne avait alors appuyé sa tête contre l'épaule de son ami. Elle était réellement contente de se trouver là. Neverland, bien qu'empli en proportions égales de dangers et de surprises, lui plaisait énormément, et partager ces découvertes avec quelqu'un d'un point de vue sensiblement semblable était réellement agréable. Quelques secondes après qu'elle ait établi le contact entre leurs deux épidermes, Dolores sentit Matthias se détendre, comme si après s'être crispé il relâchait ses muscles un à un. Puis, le bras du jeune anglais entoura les épaules de Dolores, allant par la suite caresser doucement son épaule. Un instant, Miss Veccino ferma les yeux, savourant le doux contact de la main de Matt' sur sa peau de la même manière qu'elle avait savouré la chaleur du soleil. Peut-être un peu plus... L'autre main de Matthias s'éleva lentement, allant par la suite caresser la joue de Dolores. Les yeux toujours clos, celle-ci ne bougea pas, ne souhaitant en aucun cas rompre le charme. Oui, on pouvait appeler ainsi le sentiment qui naissait en ce moment en elle. La main de Matti s'arrêta pour finalement se poser à plat contre la joue précédemment caressée.


      ▬ peut-être qu'ils vont revenir.


      P endant un court instant, Dolores ne comprit de quoi parlait son ami. Les oiseaux s'étaient envolés si loin de ses pensées à présent. Puis, elle comprit, et sourit devant le besoin de Matthias de parler de quelque chose, même s'ils savaient tout les deux que ce quelque chose était insignifiant. Dolores comprenait fort bien cette réaction, puisqu'à l'occasion elle avait la même. Dans les moments de gêne ou de flottement, elle éprouvait le besoin de s'exprimer. Car s'exprimer, c'était ce qu'elle faisait le plus souvent et le mieux, alors le faire c'était comme prendre un peu le contrôle de la situation. Pour cette raison et pour faire comprendre -une fois encore- à Matt' qu'elle comprenait sa réaction, Dolores dit donc de sa voix aux intonations graves :


    « Oui, peut-être. »


      L orsque la jeune fille parla, elle sentit une fois de plus la main du jeune homme contre sa joue, et son coeur habituellement si calme s'accéléra légèrement. Ne cherchant pour une fois pas du tout à le calmer, elle leva les yeux vers le visage de Matthias. C'était là l'erreur, le piège, la tentation -ou appelez cela comme vous le voulez- puisqu'elle se retrouva perdue dans l'océan calme de ses yeux. Ses yeux étaient plus pétillants que jamais, et son sourire, loin de s'être atténué, s'était fait plus large, étirant ses lèvre fines en un sourire cette fois charmeur autant que charmé. Sans réfléchir à ce qu'elle faisait -c'était ainsi qu'elle agissait habituellement, alors pourquoi changer ?- Dolores leva à son tour sa main vers le visage de Matthias, et lentement, comme timidement, ses doigts touchèrent sa peau, s'y promenant, se posant parfois complètement. Remontant jusqu'à son front pour jouer avec ses cheveux blonds... Matthias & Dolores étaient déjà allés plus loin dans la séduction, et la brunette n'était inquiète de rien quant aux limites. Pourtant, son cœur battait de plus en plus rapidement. Les oiseaux étaient vraiment, vraiment loin à présent...
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    Matthias T. Lawrence

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    MessageSujet: Re: &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS.   &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS. EmptyJeu 12 Mar - 23:04




      vous lui parleriez de sentiments qu'il ne saurait vous expliquer de quoi il sagit exactement. vous lui demanderiez ce qu'il ressentait à l'égard des personnes qu'il connaissait qu'il entrerait dans un état de confusion total, dans l'impossibilité de répondre. comme si on avait sauté une étape durant son éducation. comme si on avait oublié de lui mentionner en quoi consistait exactement des émotions. parce que matthias n'avait jamais vraiment ressenti quoique ce soit pour personne ou n'avait jamais pris le temps de le faire. la seule personne qu'il pouvait affirmé avoir aimé était sa nounou, étant plus jeune. il savait aussi qu'il n'aimait pas ses parents comme il aimait sa nounou. qu'il n'aimait pas autant être avec ses parents qu'avec sa nounou. il ne pensait pas avoir aimé ses parents un jour, aussi triste que cela puisse paraître. il ne les connaissait pas. il ne pouvait donc pas ressentir quelque chose pour eux. ils avaient été toujours absents pour lui, et ce, même en étant dans la même pièce que lui. il ne connaissait que les sentiments à travers les films. l'amitié par exemple. il avait eu la chance d'avoir une ou deux relation qui s'apparentait à l'image qu'il avait eu de l'amitié, mais aujourd'hui, c'était que dalle. où étaient-ils maintenant ces amis ? s'en faisaient-ils pour lui ? l'amour était également un grand mystère pour lui. surement le plus grand de tous. parce qu'il n'avait jamais eu de petite amie. aussi étrange que cela puisse paraître, pour un jeune homme de 17 ans. des prétendantes pourtant, il en avait eu des masses. mais à chaque coup qu'il recevait une déclaration, il restait de marbre. virait en mode indifférence, changeait complètement. il avait perdu quelques amies de la sorte, les voyant partir en pleurant devant sa réaction nulle et ne plus jamais les revoir. tant pis. il n'en avait jamais fait de drame. il était habitué de voir les gens partir autour de lui.

      pourtant, avec dolores, il ne s'embêtait pas à se demander ce qu'ils étaient vraiment. tout simplement parce qu'il ne voulait pas. tout simplement. et aussi parce qu'il n'en était pas capable. mais il ne voulait pas se casser la tête avec ce genre de choses. c'était ce que les autres filles n'avaient jamais compris avec lui. si on lui demandait ce qu'il ressentait pour elle, il se figeait dans le silence sans rien ajouter en retour. cette question n'était pas encore sortie de la bouche de dolores. c'était certainement pourquoi tout était au beau fixe pour l'instant. il s'en attendait toutefois. il attendait avec une certaine peur le moment où les choses auraient à devenir sérieuses entre eux. lorsque l'heureu d'une discussion sonnerait. parce qu'il savait très bien que les scènes passées se répéteraient encore une fois et qu'il pourrait en compter une autre à son palmarès. malgré tout, il tentait de se convaincre tous les matins en se levant de vivre au jour le jour, puisque c'était bien tout ce qu'ils avaient à faire ici. ils ne pouvait rien faire d'autre que d'attendre. comment les cars étaient arrivés sur une île ? alors là, c'était bien ca qui était tout le problème. ils étaient isolés, sans aucun moyen de partir. autant faire avec ce qu'on a et ne pas penser au lendemain.

      l'esprit de matthias vagabonda pendant quelques minutes, alors que ses yeux bleus ne lâchaient pas du regard la jeune femme qui était dans ses bras. pourtant il semblait absent. il sut néanmoins se ressaisir très rapidement, pour ne pas laisser montrer qu'il s'échappait. parce que ca arrivait, même aux plus grands farceurs. mais il ne se permit pas d'en faire plus. la brunette sut rattraper son attention immédiatement et il se refusa à être dans un état de transe alors que la situation devenait de plus en plus intense, de plus en plus intéressante. comme si la machine se remettait en marche. cela prenait toujours quelques minutes, comme s'ils devaient se mettre à l'aise, mais au bout du compte, chacune de leurs rencontres n'étaient jamais bien différentes. au contraire. ils finissaient toujours un dans les bras de l'autre, sans pour autant que leur relation ait changé. ce qui faisait la merveille de la chose. pas besoin de se casser la tête en pensant au lendemain, puisqu'ils savaient tous les deux qu'il en serait toujours de même. et dire que tout cela n'avait commencé que par un jeu. un simple et stupide jeu qui les avait perdu à la minute où ils avaient décidé de pousser tout ça au-dessus des limites permises par l'amitié, par faute d'orgueil.

      dolores parla, mais matt n'y porta aucun intérêt. parce qu'il savait qu'il n'avait pas d'avantages à le faire. parce qu'il savait que ce n'était que des foutaises pour alléger ce qui se passait vraiment, pour faire comme si rien n'était différent. il le savait parce qu'il faisait comme elle. parce qu'il se servait du même moyen pour tout cacher, tout masquer, inconsciemment. son attention était au contraire posé sur les gestes de la brunette, qui s'affairait à dessiner les contours de son visage avec ses doigts, juste avant d'aller les poser dans ses cheveux blonds, histoire de jouer un peu avec ses cheveux. le sourire du grand blond s'agrandit et il fermât les yeux, parce que c'était un gros bébé. son point faible. il adorait qu'on joue dans ses cheveux.

      ▬ au moins, sans eux aux alentours, on est seuls. je les trouve un peu trop voyeurs...

      ce fut tout ce que matthias trouva à ajouter, alors qu'il glissait sa main qui était posée sur la joue de dolores, jusque dans son dos, se tournant légèrement pour finir par l'enlacer. son visage trouva refuge dans le creux du cou de la jeune femme, où il laissa son souffle chatouiller sa peau de porcelaine, quoique déjà un peu plus bronzée que la sienne. il se comparait parfois à un albinos, histoire de rigoler un peu. il n'était pas bronzé du tout et sa peau un peu trop blanche laissait paraître quelques taches de rousseur au niveau de ses joues, sans pour autant lui enlever de charme. la machine était belle et bien démarrée. parce que matthias ressentait de nouveau cette chaleur qui l'assiégeait à tous les coups. et il sut alors qu'il n'aurait aucunes limites jusqu'à ce que dolores - ou encore lui, mais il en serait bien étonné - les pose. et il se perdit lui-même lorsqu'il se recula d'un centimètre à peine, assez pour être en mesure d'aller laisser frôler ses lèvres contre la peau brulante de son amie ... si on pouvait qualifier ca ainsi. puisque c'était tout ce qu'il y avait de plus facile de considérer la jolie brune de la sorte.
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    Dolores Veccino

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    MessageSujet: Re: &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS.   &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS. EmptyDim 15 Mar - 17:44



    [J'SUIS VRAIMENT DESOLEE POUR LE RETARD =(]


      E lle savait que cela lui faisait plaisir. Elle le savait, car petit à petit elle avait appris à le connaître, à reconnaître ses points faibles et ses points forts. Et puis, l'on peut ajouter à cela qu'elle était guidée par une sorte d'instinct. Celui-ci la poussait à faire certaines choses, l'encourageait à s'aventurer sur des pentes savonneuses qu'elle n'aurait peut-être jamais emprunté. Quoique... Si, en fait. Elle était Dolores Veccino, et cette demoiselle ne reculait jamais devant rien, ne s'arrêtait à aucun limite sauf si on lui en posait. Ce qui était fort rare. Là-bas, dans le monde réel, elle pouvait faire ce qu'elle voulait. Il lui était souvent arrivé de rentrer à des heures impossibles, ou même de ne pas rentrer, sans jamais s'attirer pour autant s'attirer les foudres de sa tante. Jamais celle-ci n'avait réagi à ses écarts ma foi conséquents. Ah, si ! Maintenant qu'elle y repensait, sa tutrice avait eu une réaction, une fois. La première fois qu'elle était sortie avec des amis. Le lendemain matin, alors qu'elle se remettait doucement de sa gueule de bois devant le plateau de petit-déjeuner que lui avait apporté la bonne, sa tante s'était appuyée contre l'encadrement de la porte, l'avait fixé longuement et avait fini par déclarer : « Fais ce que tu veux, mais ne ramène pas de brioche au four. ». Il avait fallu quelques minutes à notre Dolores encore désorientée pour saisir le sens de ces paroles. Et bien qu'elle n'en montrât rien, elles la blessèrent profondément. Car de tout ses amis, de tout ceux qu'elle rencontrait lors de soirées, elle était certainement la plus raisonnable, celle qui buvait et flirtait le moins. Au contraire, elle était souvent là pour calmer les jeux avec sa bonne humeur habituelle. Et là, sa tante venait tout simplement de la traiter de... fille facile, si on voulait rester poli. Ses limites, Dolores avait appris à se les poser seule, puisque personne ne l'avait jamais fait pour elle. C'est pourquoi elle restait en permanence maîtresse de la situation.


      L a plupart du temps, du moins. Pour l'instant, la miss n'avait pas jugé bon de poser des limites avec Matthias. Tout les deux étaient très semblables, et sans doute sauraient-ils de façon simultanée lorsqu'il serait temps de s'arrêter. Et même s'il en coûterait peut-être à Dolores, elle s'arrêterait si Matthias le souhaitait, ou si elle-même pensait qu'il fallait s'arrêter. Moment qui ne semblait pas près d'arriver. Car les deux 'amis' étaient encore bien loin de là où ils s'étaient déjà aventurés auparavant. C'est pourquoi le cœur de Dolores ne battait pas vite. Enfin, pas trop. En voyant le sourire sur le visage de Matt', la jeune italienne sourit à son tour, heureuse tout simplement de se trouver là. En effet, ce n'était pas la Californie, ce n'était Los Angeles, mais... C'était Neverland, et c'était cent fois, que dis-je mille fois mieux. Malgré ce qu'en disaient les autres adufants. Matthias et elle faisaient partie des rares adolescents qui ne souhaitaient pas rentrer chez eux. Bien qu'agaçée par leur attitude d'enfants gâtés, Dolores comprenait que ces jeunes souhaitent revenir près de leur famille. Enfin, elle imaginait comprendre, puisque pour sa part elle ne souhaitait pas du tout revenir dans le manoir de son oncle et sa tante. Et d'après ce qu'elle avait compris -car Matthias lui avait parlé de lui autant qu'elle lui avait parlé d'elle, c'est-à-dire beaucoup- le jeune homme à ses côtés ne voulait pas plus qu'elle retourner au monde réel. Ils étaient réellement très semblables, se dit une fois de plus Miss Veccino. Elle venait de se faire cette réflexion lorsque Matti prit à nouveau la parole... Pour dire quelque chose d'à peu près autant constructif que la dernière fois qu'il avait parlé. Mais dans cette phrase sans grand intérêt se cachait tout de même une part de vérité que le jeune homme appréciait certainement réellement ; ils étaient seuls. La plage de Neverland était en effet déserte, remarqua Dolores en jetant un regard circulaire autour d'elle.
     

      E h bien, pour une fois, personne ne viendrait les embêter, se dit en souriant la jeune italienne. Ce fut ce même sourire aux lèvres qu'elle adressa à Matthias, le visage levé vers le sien puisqu'il était un peu plus grand qu'elle. Dans le même temps, elle sentit la main de son ami aller de sa joue jusqu'à son dos, finissant par la serrer un peu plus contre lui. Juste après, le blondinet se pencha, et son visage alla se nicher dans son cou. Sa peau claire entra en contact avec la sienne, un peu plus foncée, et Dolores ressentit son souffle. Les cheveux de Matthias étaient en cet instant tout près de son visage. Elle passa alors une nouvelle fois sa main dedans, doucement et de bas en haut. Elle aimait le décoiffer puis le recoiffer, et jamais il ne bronchait. Surtout pas à ce moment où il était occupé à reculer un peu son buste, jusqu'à ce que ses lèvres effleurent la peau de la jolie brunette qu'il tenait dans ses bras. Un léger frisson parcourut l'échine de Dolores, mais elle n'en continua pas moins de passer sa main dans les cheveux épi de blé de Matthias. Puis elle laissa sa main descendre un peu, allant chatouiller le cou du jeune anglais, puis son dos où elle finit par se poser, exerçant une légère pression qui rapprocha encore plus leurs deux corps. Enivrée par ce qui était en train de se passer, Dolores sentit avec délices les cheveux de Matti, ressentant son cœur s'accélérer un peu plus à chaque seconde qui passait. Baissant la tête, l'une de ses mains -celle qui ne se trouvait pas dans le dos de Matthias- souleva le menton du jeune homme, de telle manière qu'ils soient les yeux dans les yeux. A cet instant la jeune italienne sourit candidement. Elle ne savait pas ce qu'elle éprouvait à cet instant précis. C'était un sentiment diffus, qu'elle ne parvenait décidément pas à s'expliquer. Elle ne cherchait pas à comprendre, se disant que l'explication viendrait peut-être avec le temps... Et les actions.
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    Matthias T. Lawrence

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    MessageSujet: Re: &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS.   &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS. EmptyDim 15 Mar - 20:43



      C’était peine s’il arrivait à penser correctement. Toutes ces pensées semblaient incohérente en ce moment : il ne pouvait tout simplement pas oublier la présence de Dolores à ses cotés. Elle le connaissait par cœur, et c’était dans ce genre de moment qu’il le réalisait. Elle le connaissait comme personne ne l’avait déjà connu, comme s’il ne pouvait pas se cacher face à elle. Enfin, c’était surtout qu’ils se ressemblaient énormément tous les deux. Pour avoir parlé de nombreuses fois avec la brunette, il avait rapidement compris qu’elle lui ressemblait beaucoup plus qu’il ne le pensait. Qu’il ne l’aurait jamais pensé en fait. Matthias n’était pas très amis, même s’il semblait être le genre de jeune homme hyper sympathique. En fait, c’était surtout qu’il n’avait pas peur de déconner et de paraître stupide, qu’il aimait s’amuser et qu’il était très extraverti. Il s’entendait bien avec les jeunes de son âge qui l’entouraient, mais sinon, il ne pouvait pas vraiment dire avoir eu quelqu’un près de lui qui le comprenait de la sorte. Il n’avait pas peur de s’engager dans des pentes dangereuses, parce qu’il ne connaissait pas les limites normales de l’amitié. Parce qu’il ne savait pas ce qui était bien, ce qui était mal, ce qui pouvait faire souffrir les autres et ce qui pouvait le faire souffrir lui-même. Parce qu’on avait jamais été derrière lui pour lui dire que tel ou tel comportement n’était pas quelque chose à faire avec un ami, que nos désirs ne sont parfois pas bénéfiques pour ceux qui nous entourent. Qu’au final, il pourrait le payer beaucoup plus cher qu’il ne le pensait. Il était naïf lorsqu’il s’agissait de relations, il ne savait pas du tout dans quelle histoire il s’embarquait et encore moins tout cela se terminerait. Parce qu’il y aurait bien une fin non ? Un jour où tout devrait redevenir comme avant ? L’éternité était-elle possible, même à Neverland ?

      Matthias était-il réellement heureux où il était ? Il n’aurait su le dire. Chose certaine, il ne voulait pas retourner chez lui, parce qu’il ne voulait plus rien savoir de Londres. C’était comme lui demander de manger que des légumes après avoir connu le chocolat. C’était impossible. Il était malheureusement humain et la tentation l’appelait plus qu’il ne l’avait jamais ressenti auparavant. Il n’avait jamais été assez proche de quelqu’un pour ressentir de telles émotions. Et puis, sans compter l’étrange relation qu’il avait acquise avec Dolores… Il trouvait que Neverland était tellement plus que tout ce qu’il avait espéré. Il se sentait enfin libre ici, sans rien ni personne pour lui dire quoi faire ou quoi penser. Il ne voulait pas vraiment partir et commençait de plus en plus à se disputer avec les autres adufants sur ce sujet. Plusieurs de leur groupe voulaient déjà repartir. Ils s’en plaignaient à tous les jours, tous les soirs. Certains pleuraient, d’autre déprimait… C’était l’apocalypse. Et Matthias se devait de jouer le bouffon de service pour remonter le moral des troupes. Malheureusement, gentil Matti n’était pas toujours d’accord avec ce que les autres disaient et il ne se gênait pas pour dire ce qu’il pensait. Résultat : les autres adufants lui en voulaient car il ne voulait pas aider à trouver une solution pour sortir de là, et ils pensaient du coup qu’il était un traître. Si la situation continuait de la sorte, il ne serait certainement pas étonné de se retrouver étouffé pendant son sommeil. Ou bien encore jeté à la mer. Il était un obstacle, un bâton dans les roues de ceux qui voulaient rentrer.

      Seuls. Ils étaient bien seuls. Les autres jeunes de leur campement venaient rarement s’aventurer ici. À cause des pirates, que tout le monde craignait. Et puis, c’était s’aventurer et sortir de la forêt. Risquer de se perdre, de se retrouver seul. Et pourtant, Matthias pensait sincèrement que c’était un des plus beaux endroits que ce monde avait à leur offrir. L’eau était d’un bleu hallucinant et souvent, le blondinet avait tendance à s’y perdre et à se laisser divaguer dans ses pensées, ne pensant plus qu’au rythme des vagues et à la douce mélodie de la nature qui les entourait. C’était magique. Malheureusement, en ce moment même, il ne pouvait pas se concentrer sur ce qui était autour de lui. Son esprit n’était fixé que sur la brunette près de lui, parce qu’il ne voulait penser qu’à elle. Ne repoussant pas ses avances, elle sembla au contraire en être ravie. Allez, ce n’était qu’un début tout ça. Matthias avait déjà été beaucoup plus loin avec Dolores, mais il commençait toujours doucement, parce qu’il aimait bien faire durer la tentation, se pousser à la limite de son endurance. Il se sentait fort parfois, mais savait très bien qu’il n’était en fait que vulnérable. La brunette fit encore balader sa main dans ses cheveux et Matti frissonna légèrement, aimant tellement ce contact. Son point faible se trouvait exactement là et Dolores savait exactement comment faire pour le faire frissonner de la sorte. Il sentit alors la main de son amie se balader jusqu’à son cou, descendant jusque dans son dos, les rapprochant à l’aide d’une légère pression qu’elle exerça à cet endroit. Matthias sourit pour lui-même, juste avant que la jeune femme relève son menton, plongeant son regard noisette dans le sien. Ses yeux azur la détaillèrent longtemps et il perdit son sourire pour trouver un air plus sérieux, mais il ne put résister et immédiatement, ses lèvres s’étirèrent à nouveau lorsque la brunette lui adressa un joli sourire. Mais ce sourire n’avait rien à voir avec celui qu’il lui avait adressé précédemment. Au contraire. Une idée venait de lui passer dans l’esprit et sa tête de blond affichait présentement un air malicieux.

      ▬ Tu crois que l’eau est assez bonne pour qu’on puisse aller y faire un tour ?

      Et c’était reparti pour un tour. Matthias, avec toute l’intelligence dont il faisait preuve parfois, venait de mettre fin à cette partie de séduction, ne réalisant pas qu’il désirait qu’elle se continue malgré lui. Il n’était malheureusement pas à l’écoute de ses sentiments, et encore moins à l’écoute de ceux des autres. Si seulement il serait en mesure de les identifier, de savoir quel regard accompagnait quelle émotion, peut-être cela lui rendrait-il la tâche plus facile, mais ce n’était pas dans les talents de Matthias. Pourtant, il ne s’était toujours pas distancé de la brunette. Au contraire, sans vraiment le réaliser, il s’était rapproché d’elle au point que son front soit collé contre le sien. Il sentait le souffle de la jeune femme sur ses lèvres et à vrai dire, c’était certainement ce qu’il y avait de plus enivrant. Il dut se forcer pour ignore le désir que cela faisait naître en lui, bien décidé à ne pas montrer ses faiblesses. Mais était-il réellement aussi fort et impénétrable qu’il le laissait paraître ?
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    MessageSujet: Re: &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS.   &_Sweet, sweet Neverland ! { PV MATTHIAS. EmptyDim 26 Avr - 12:17

      D e jolies fossettes. Elles étaient apparues toutes les deux en même temps, au coin de la bouche que Dolores regardait avec tant de... désir, on peut bien le dire comme ça. Et ces fossettes, je peux vous le dire, étaient terriblement craquantes. Il y avait également quelque chose d'indéniablement enfantin dans le sourire que Matthias adressait à Dolores, un éclat de vie et une étincelle d'excitation dont elle ne pouvait se passer. Et cette fameuse étincelle s'étendit encore plus, à la grande surprise de Dolores. A sa grande joie, aussi. Car, après un moment d'hésitation, il lui semblait deviner la cause de ce rayon d'excitation soudain. Son Matti-chou avait une idée. La main de la jeune italienne jouait toujours avec les cheveux de son compagnon sur cette plage déserte, et elle allait se perdre dans les scintillements de ces épis de blé lorsque leur détenteur prit la parole.


      ▬ Tu crois que l’eau est assez bonne pour qu’on puisse aller y faire un tour ?


      E lle avait bien deviné. Une fois de plus, l'un d'eux avait lançé un défi à l'autre, les mettant tout les deux dans une situation qu'il adorait. La compétition. Enfin, la compétition... Dans le sens le plus sain du terme, et sans aucune once de méchanceté, de rage de gagner. Juste deux personnes, deux adolescents, poussant un peu plus, toujours loin leurs limites. Et la seule barrière qui empêchait à cet instant Dolores de la franchir, cette limite, c'était... Ce sentiment inexplicable qui faisait qu'elle restait assise sur le sable presque blanc, son corps si près de celui de Matthias, et son front contre le sien. Ce sentiment... Etait-ce l'amour ? Non, rien d'aussi doux que cela. Quelque chose de plus fort, qui montait par vagues en elle, qui émettait des grondements et qui submergeait son cerveau, l'empêchant de réfléchir. Le désir, peut-être. La tentation, sûrement. Ou... la tendresse ?


    Mmm...


      S ans qu'elle sache réellement pourquoi, mademoiselle Veccino avait le souffle court. Ses lèvres étaient tout près de celle de Matthias, et il lui semblait bien que le jeune homme ressentait la même impression qu'elle à ce sujet. De nouveau, ils allaient emprunter cette pente savonneuse, et repousser les limites de leur amitié si particulière... Ou peut-être pas. Pas maintenant, se dit Dolores en bondissant d'un coup, d'un seul, sur ses pieds. Sautillante, elle regarda le jeune anglais toujours sur son séant, l'air un peu décontenancé. Cel n'allair pas durer, il la connaissait assez bien pour ne plus s'étonner de ses agissements. Certes, ils ne se connaissaient pas depuis longtemps, mais depuis qu'ils avaient fait connaissance, ils ne se quittaient plus. Alors forcément, il avait dû deviner qu'elle dirait..


    « Y'a qu'une seule façon de savoir si elle est bonne ! »


      E t alors, sans quitter des yeux Matthias, elle enleva son débardeur blanc, l'abandonnant sur le sable. Il ne se trouva pas seul longtemps, puisque le pantacourt noir de la miss vint l'y rejoindre, glissant sur les jambes légèrement hâlées de la jeune italienne. Cette dernière arborait à présent un maillot deux pièces noir tout ce qu'il y avait de plus simple. Maillot que les autres adufantes auraient examiné, puis dénigré avant d’enfiler les leurs, roses avec des strass bleus... Qu'importait à Dolores, elle sentait bien dans ce banal bikini et c'est pleine d'entrain, après avoir secoué le sable qu'elle avait dans les cheveux, qu'elle dit à Matti-chou :


    « Andiamo ! »


      P uisqu'ils se fréquentaient depuis assez longtemps déjà, l'adolescent anglais savait parfaitement la définition de ce mot, que Dolores utilisait souvent lorsqu'elle relevait un des défis lancés. Sur ce « Allons-y ! » joyeux, Dolores sourit une fois de plus à Matthias, lui fit un signe de la main et sans plus attendre, s'élança vers l'étendue turquoise qui clapotait plus bas.
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